32 films
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1932 : Topaze de Louis Gasnier : Auguste Topaze, humble professeur
Scénarion: Léopold MARCHAND, Louis GASNIER, pièce de Marcel PAGNOL.
Dialogue: Léopold MARCHAND.
Image: Fred LANGENFELD.NB.
Décors: René RENOUX.
Costumes: Elsa SCHIAPARELLI.
PRODUCTION: Les Studios Paramount.FRANCE, 1932.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Albert Topaze), Edwige FEUILLERE (Suzy Courtois), Marcel VALLEE (M.Oscar Muche), Paul PAULEY (Régis Castel-Bénac), Simone HELIARD (Ernestine Muche), Maurice REMY (Roger de Berville), Pierre LARQUEY (Tamise), Camille BEUVE (le maître-chanteur), Jeanne LOURY (la baronne Pitart-Vergnolles), Henri VILBERT (un agent police), Jacqueline DELUBAC, Micheline BERNARD, Raymonde DEBRENNES (des dactylos), Marcel LESIEUR/Henri LESIEUR.
SUJET: Petit professeur étriqué de la pension Muche, Topaze fait consciencieusement son travail tout en rêvant de séduire Er
nestine Muche, la fille de son directeur. Un baiser volé à la jeune fille et une mégère fortunée mécontente des notes attribuées à son fils suscitent son renvoi. Par l’intermédiaire de Suzy Courtois, Topaze rencontre Régis Castel-Benac, un conseiller municipal véreux dont elle est la maîtresse. Celui-ci propose à Topaze d’en faire son adjoint. Trop naïf et trop honnête, Topaze ne comprend pas qu’il ne sera en fait qu’un homme de paille….
Jouvet professeur – Madame, j’ai parlé dans son intérêt. Je suis sûr que ma franchise lui sera utile.
La mère – Allons, Monsieur Topaze. Je crois que vous feriez mieux de retrouver l’erreur.
Le directeur – Non. Laissez parler monsieur Topaze.
Jouvet – Regardez bien votre fils, madame. Il a le faciès terreux, les oreilles décollées, les lèvres pâles, le regard incertain. Il a probablement des végétations. Ou peut-être le ver solitaire? Ou peut-être une hérédité chargée? Ou peut-être… les trois à la fois?…
1933 : Knock de Louis Jouvet et Roger Goupillières : docteur Knock, 1 ère version
Réalisation: Roger GOUPILLIERES, Louis JOUVET
Scénario: Georges NEVEUX, pièce de Jules ROMAINS, adaptation Eugène BERNSTEIN.
DialogueE: Jules ROMAINS.
Image: Fedote BOURGASSOFF, René COLAS.NB.
Musique: Jean WIENER.
Montage: Jean FEYTE.95mn.
DécorsS: Lucien AGUETTAND.
Production: Les Productions Georges MARRET.FRANCE, 1933.
Interprètes: Louis JOUVET (Knock), Madeleine OZERAY (Mariette), Robert Le VIGAN (Mousquet), Alexandre RIGNAULT, Henri SAINT-ISLES (deux gars), Iza REYNER (la dame en noir), Pierre LARQUEY (le tambour de ville)
SUJET: Le docteur Knock a repris la clientèle d’un médecin de village. Celle-ci est constituée de montagnards ignorants et plein de santé. Il organise sa publicité, s’assure les alliances nécessaires et, par l’innovation de consultations gratuites, transforme les bien-portants en malades qui s’ignorent… [Ref.Bessy & Chirat].1935
1935 : La Kermesse héroïque de Jacques Feyder : le Chapelain

REALISATION: Jacques FEYDER.
SCENARIO: Jacques FEYDER, Charles SPAAK d’après sa nouvelle.
DIALOGUE: Bernard ZIMMER.
IMAGE: Harry STRADLING.NB.
MUSIQUE: Louis BEYDTS.
MONTAGE: Jacques BRILLOUIN.115mn.
DECORS: Lazare MEERSON, assistants Alexandre TRAUNER, Georges WAKHEVITCH.
COSTUMES: Georges K.BENDA (design), J.MUELLE.
INTERPRETES: Françoise ROSAY (Cornelia De Witte), Jean MURAT (le duc d’Olivares), André ALERME (Korbus De Witte, le bourgmestre), Bernard LANCRET (Julien Breughel), Alfred ADAM (Josef Van Meulen, le boucher), Louis JOUVET (le chapelain), Arthur DEVERE (le poissonnier), Micheline CHEIREL (Siska, la fille de Cornelia),
NOTES: Grand prix du cinéma français 1935.
SUJET: Le 17 septembre 1616 est jour de kermesse à Boom et tout un chacun s’apprête à fêter dignement l’événement quand une nouvelle terrifiante se répand comme une traînée de poudre dans les rues et les ruelles: les Espagnols du duc Olivares approchent et ont l’intention de s’installer en ville. La panique s’empare aussitôt des habitants et déjà un échevin rappelle en tremblant le sort réservé à Anvers par les troupes occupantes. Le bourgmestre propose alors son plan: il fera le mort et l’ennemi ne pourra faire autrement que respecter le deuil de la ville. Mais les femmes, révoltées, par la couardise de leurs maris, se réunissent sur la place et, sous la conduite de Cornélia, l’épouse du bourgmestre, décident de protéger la cité. Et lorsque l’occupant se présente, ces dames ne se montrent pas farouches, usant abondamment de leurs charmes pour faire oublier aux Espagnols leur sens du devoir.
1936 : Les Amants traqués de Robert Siodmak : Achille Durin, valet de lord Scarlett et Mister Flow, le bandit
Sujet : Robert Siodmak
Auteurs et scénaristes : Henri Jeanson et Gaston Leroux (d’après son histoire) avec :
Louis Jouvet (Durin / Mister Flow) –

Edwige Feuillère
Edwige Feuillère (Lady Helena Scarlett) –
Léon Arvel ((sous le nom Arvel)) –

Fernand Gravey
Fernand Gravey (Antonin Rose)
Georges Cahuzac – Marguerite de Morlaye – Jim Gérald
Sujet :
Mister Flow est un malfaiteur qui, emprisonne pour une peccadille, réussit à engager son avocat, Antonin Roze, dans la plus folle des aventures qui l’amène à s’éprendre de Lady Scarlett, la maîtresse du bandit. Lady Scarlett, séduite, s’enfuit avec lui après avoir essayé de le compromettre dans des cambriolages.
1936 : Salonique, nid d’espions ou Mlle Docteur de Georg Wilhelm Pabst : Simonis, l’agent allemand Réalisateur : Georg Wilhelm Pabst
Musique : et Arthur Honegger et Maurice Jaubert
Acteurs / rôles:

Dita Parlo
- Une Histoire d’Amour
Dita Parlo : mademoiselle Docteur.
Louis Jouvet : Simonis.
Pierre Blanchar : Condoyan.
Viviane Romance : Gaby.
Pierre Fresnay : le capitaine Carrière.
Charles Dullin : Mathésius.
Jean-Louis Barrault : le client fou.
Roger Karl

Barrault – Jouvet
Résumé : Pendant la Grande Guerre, une espionne allemande, Anne-Marie Lesser, surnommée «Mademoiselle Docteur», est presque devenue un mythe aux yeux des services secrets français, à force de déjouer tous les plans mis en place pour sa capture. Elle vient d’être chargée de collecter des informations sur les relations que les Alliés entretiennent avec la Bulgarie. Juste après avoir tenté d’enlever un diplomate, elle fait la connaissance, à Salonique, d’un officier français, le capitaine Carrière, qui travaille précisément pour le Deuxième Bureau. Elle sait évidemment tout le parti qu’elle peut tirer de l’admiration, un tantinet naïve, qu’elle lit dans les yeux de son soupirant. Mais elle ne se garde pas assez du trouble qu’elle lui inspire et tombe amoureuse de celui qui pourrait, d’un instant à l’autre, redevenir son pire ennemi…
1936 : Les Bas-Fonds de Jean Renoir : baron Débile, ruiné par le jeu
SCENARIO: Eugène ZAMIATINE, Jacques COMPANEEZ, adaptation Charles SPAAK, Jean RENOIR, pièce de Maxime GORKI, « Na Dnié ».
DIALOGUE: Charles SPAAK, Jean RENOIR.
IMAGE: Fedote BOURGASSOFF, Jean BACHELET.NB.
MUSIQUE: Jean WIENER, Roger DESORMIERES.
LYRIQUES: Charles SPAAK (paroles), par Irène JOACHIM.
MONTAGE: Marguerite RENOIR.90mn.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Le baron), Jean GABIN (Pépel), Suzy PRIM (Vassilissa), Vladimir SOKOLOFF (Kostileff), Junie ASTOR (Natacha), Robert Le VIGAN (l’acteur), Camille BERT (le comte), Léon LARIVE (Félix, le valet), Charles VANEL (le commissaire Toptoun), René GENIN (le philosophe), Maurice BAQUET (Aliochka, l’accordéoniste)

Gabin et Jouvet
SUJET: Le baron surprend cette nuit-là un cambrioleur à son domicile. Ce que Pépel le voleur ignore c’est que le baron est complètement ruiné ayant perdu toute sa fortune au jeu. Les deux hommes sympathisent boivent plusieurs verres ensemble. Puis Pépel rentre dans la cahute sordide qui lui sert de domicile et qui appartient à un receleur Kostileff. Pépel est l’amant de l’épouse de Kostileff. Celui-ci, prêt à tout pour se faire un peu
d’argent, promet la main de sa belle-sœur Natacha au commissaire de police du quartier. Hélas Natacha aime Pépel et refuse les ordres du vieil avare. A la demande de Pépel, le Baron arrive à son tour dans ce bouge comme le font bien d’autres épaves de la société. Il y a là une jeune poitrinaire, un acteur ivrogne, bien d’autres encore. La jeune fille succombe à sa maladie, l’acteur se pend; quant à Kostileff, il est tué par Pépel au cours d’une bagarre. Grâce à tous ces malheureux réunis dans le quartier et amis de Pépel, l’homme échappe aux poursuites de la police et quitte à jamais ce lieu de misère au bras de Natacha, après avoir rompu avec sa maîtresse.
1937 : Un Carnet de bal de Julien Duvivier : Pierre Verdier, dit Jo, ancien avocat devenu chef de bande
REALISATION: Julien DUVIVIER.
SCENARIO: Julien DUVIVIER, adaptation Julien DUVIVIER, Jean SARMENT, Pierre WOLF, Yves MIRANDE, Bernard ZIMMER.
DIALOGUE: Henri JEANSON, Jean SARMENT, Bernard ZIMMER.
IMAGE: Michel KELBER, Philippe AGOSTINI, Pierre LEVENT.NB.
MUSIQUE: Maurice JAUBERT.
INTERPRETES: Marie BELL (Christine de Guérande), Harry BAUR (Alain Regnault), Pierre BLANCHAR (Thierry Raynal), FERNANDEL (Fabien Coutissol), Louis JOUVET (Pierre Verdier, ‘Jo’), Françoise ROSAY (Mme Audié), RAIMU (François Patusset), Pierre RICHARD-WILLM (Eric Irvin), Milly MATHIS (Cécile), Maurice BENARD (Brémond), Robert LYNEN (Jacques), Jeanne FUSIER-GIR (la marchande de journaux), les Petits Danseurs à la Croix de Bois.

Louis Jouvet revue, danseuses
SUJET: Christine de Guérande vient de perdre son mari. En fouillant dans ses affaires, elle retrouve le carnet de son premier bal, alors qu’elle n’avait que seize ans. Nostalgique et déprimée, elle décide de savoir ce que sont devenus ses cavaliers d’alors et part à leur recherche… Mme Audié la reçoit pour lui apprendre que son fils s’est suicidé lorsqu’il a appris son mariage. Pierre, le jeune et brillant avocat, dirige maintenant une bande d’aigrefins après avoir été radié du barreau. Alain est entré dans les ordres par dépit amoureux. Eric est devenu guide de haute montagne et trouve dans l’amour des grands espaces un palliatif à ses déboires sentimentaux. François a été élu maire d’un petit village du Midi et Christine fait intrusion dans sa vie le jour où il va épouser sa bonne. Thierry, de déchéance en déchéance, est devenu médecin avorteur et assassine sa maîtresse après le départ de Christine. C’est avec Fabien, humble coiffeur, que Christine effectue un pèlerinage nostalgique dans la salle de son premier bal. Ses illusions détruites par une réalité décevante et parfois sordide, Christine finit par adopter Gérard, le fils de son dernier soupirant, mort depuis peu après avoir été ruiné.
1937 : Forfaiture de Marcel L’Herbier :
REALISATION: Marcel L’HERBIER.
SCENARIO: Jacques COMPANEEZ, Jean-Georges AURIOL, Herbert JUTTKE, roman de Hector TURNBULL, « The Cheat », découpage de André CERF.
DIALOGUE: Jacques NATANSON.
IMAGE: Eugen SCHÜFFTAN.NB.
MUSIQUE: Michel LEVINE, direction d’orchestre Pierre CHAGNON.
MONTAGE: Pierre de HERAIN, Mme LEBARS.100mn.
DECORS: Robert GYS.
INTERPRETES: Victor FRANCEN (Pierre Moret), Sessue HAYAKAWA (prince Hu-Long), Louis JOUVET (Valfar), Lise DELAMARE (Denise Moret), Lucas GRIDOUX (Tang-Si), Eve FRANCIS (Mrs.Curtis), Lucien NAT (Me.Ribeyre), Pierre MAGNIER (le président de la société), Sylvia BATAILLE (Ming), Guy DECOMBLE (un joueur)
SUJET: Denise Moret est allée rejoindre Pierre, son mari, en Mongolie où il travaille comme ingénieur du Génie Civil. Un soir, elle perd une somme importante au jeu et se fait prêter de l’argent par le prince HuLong. Celui-ci la poursuit de ses assiduités mais elle repousse ses avances et refuse catégoriquement de devenir sa maîtresse. Blessé dans son honneur, le prince se venge en sabotant le travail de l’ingénieur. Son attitude provoque la colère de Denise qui, au cours d’une dernière entrevue dramatique, n’hésite pas à le tuer.
1937 : Drôle de drame de Marcel Carné : Archibald Soper, évêque de Bedford
REALISATION: Marcel CARNE.
SCENARIO: Jacques PREVERT, d’après « The Lunatic at Large », « His First Offence » de Storer CLOUSTON.
DIALOGUE: Jacques PREVERT.
IMAGE: Eugen SCHÜFFTAN.NB.
MUSIQUE: Maurice JAUBERT.
INTERPRETES: Françoise ROSAY (Margaret Molyneux), Michel SIMON (Irwin Molyneux/Félix Chapel), Louis JOUVET (Archibald Soper), Jean-Pierre AUMONT (Billy, le laitier), Nadine VOGEL (Eva), Pierre ALCOVER (Insp. Bray), Jean-Louis BARRAULT (William Kramps, le tueur de bouchers),
Drôle de drame est un film français de Marcel Carné. Le scénario et les dialogues sont de Jacques Prévert, à partir d’une adaptation du roman

Jouvet et Françoise Rosay
His First Offence de l’auteur britannique Joseph Storer Clouston. Cette comédie, dans laquelle on peut entendre la célèbre réplique « Bizarre, bizarre… », a pour interprètes principaux Michel Simon, Louis Jouvet, Françoise Rosay et Jean-Louis Barrault.
À Londres l’évêque Soper, Louis Jouvet, donne une conférence dénonçant la littérature licencieuse, dont il cite pour exemple le livre Le Crime modèle, écrit par un certain Félix Chapel. Dans la salle, une assistance clairsemée composée de membres de ligues de vertu et de quelques autres. Parmi ceux-ci, le cousin de l’évêque, le botaniste Irwin Molyneux, Michel Simon , que l’évêque invite à s’exprimer. Après avoir bredouillé quelques mots, il est interrompu par l’évêque, puis par un jeune homme qui raconte sa tragique histoire : devenu assassin après avoir lu Le Crime modèle. Considérant que Chapel est responsable de sa situation, il jure de le tuer. Ce jeune homme se révèle être l’ennemi public n° 1 du moment : William Kramps Jean-Louis Barrault. Des policiers déguisés tentent de l’arrêter, mais Kramps parvient à s’enfuir. La conférence prend fin dans la confusion. L’évêque Soper s’invite à venir chez Molyneux le soir-même pour déguster un canard à l’orange, une spécialité de la cuisinière……
1937 : Ramuntcho de René Barberis : Itchoua, le chef de la contrebande

Louis Jouvet – Chef de la contrebande
À Etchezar, petit village du Pays Basque, sur le versant français des Pyrénées, vivent deux familles que le destin et les préjugés locaux vont opposer durement. D’une part, Raymond (Ramuntcho en basque), brave gars de vingt ans, que sa mère, Franchita, a eu autrefois d’un étranger de passage, et qu’on tient toujours au pays pour un bâtard. De l’autre, la fière Dolorès Detcharry, une femme à principes, qui voit d’un mauvais œil la liaison que sa fille, Gracieuse (Gatchutcha), a nouée avec Ramuntcho. Or, les deux jeunes gens s’aiment et entendent bien se marier. Ramuntcho est fiancé avec Gracieuse dont la mère s’oppose formellement au mariage. Ramuntcho part faire son service militaire en Indochine et, quand il revient, découvre que Gracieuse est entrée au couvent. Une ultime rencontre entre les jeunes gens décide de leur avenir : Gracieuse est relevée de ses vœux et les deux amoureux se marient.

Réalisation : René Barberis
Scénario : d’après le roman de Pierre Loti
Dialogue : Emile Allard
Décors : Eugène Lourie
Photographie : Nicolas Toporkoff
Distribution
Louis Jouvet : Itchoua, le chef de la contrebande
Madeleine Ozeray : Gracieuse Detcharry, la fille de Dolorès

Madeleine Ozeray – Gracieuse
Paul Cambo : Ramuntcho
1938 : La Marseillaise de Jean Renoir : Roederer
REALISATION: Jean RENOIR.
SCENARIO: Jean RENOIR, Carl KOCH, Nina MARTEL-DREYFUS.
DIALOGUE: Jean RENOIR.
IMAGE: Alain DOUARINOU, Jean-Serge BOURGOIN, Jean-Marie MAILLOLS, Jean-Paul ALPHEN, Jean LOUIS.NB.
MUSIQUE: LALANDE, Jean-Philippe RAMEAU, Wolfgang Amadeus MOZART, Johann Sebastien BACH, direction d’orchestre Roger DESORMIERES, arrangements Joseph KOSMA SAUVEPLANE.
LYRIQUES: Joseph KOSMA (musique).
MONTAGE: Marguerite HOULLE-RENOIR, assistante Marthe HUGUET.135mn.
DECORS: Georges WAKHEVITCH, Léon BARSACQ, Jean PERIER.
COSTUMES: GRANIER, Coco CHANEL.
Assistant du réalisateur: Jacques BECKER,
INTERPRETES: Pierre RENOIR (Louis XVI), Lise DELAMARE (Marie-Antoinette), Léon LARIVE (Picard, un valet du roi), William AGUET (La Rochefoucauld-Liancourt), Elisa RUIS (Mme de Lamballe), Georgette LEFEBVRE (Mme Elizabeth), Marie-Pierre SORDET-DANTES (le dauphin), Yveline AURIOL (la dauphine), Pamela STIRLING, Génia VAURY (des suivantes), Louis JOUVET (Roederer, le procureur du syndic du département)

- Pierre Renoir
SUJET: Le 14 juillet 1789, Louis XVI apprend que les Parisiens se sont soulevés et ont pris La Bastille. A la cour, on s’affole. Des aristocrates commencent à émigrer. Dans le Midi, un paysan, Cabri, va être envoyé aux galères pour avoir tué un pigeon appartenant au seigneur du village. Il s’échappe, se réfugie dans la montagne où il rencontre deux Marseillais révolutionnaires, Arnaud et Bomier. Les paysans brûlent les châteaux. Arnaud et ses compagnons reviennent à Marseille et participent à la prise d’un fort dont le commandant, M.de Saint-Laurent, émigre à Coblenz. C’est là qu’en 1792, il éprouve des doutes sur une guerre qui pourrait être menée contre la France avec des armées étrangères. Un bataillon de fédérés marseillais se constitue pour monter vers Paris et soutenir la cause du peuple. Arnaud et Bomier en font partie. En chemin, le bataillon s’approprie le « Chant de l’armée du Rhin », hymne patriotique qui va devenir « La Marseillaise ».
1938 : La maison du maltais
REALISATION: Pierre CHENAL.
SCENARIO: Jacques COMPANEEZ, Pierre CHENAL, roman de Jean VIGNAUD.
DIALOGUE: Simon GANTILLON.
IMAGE: Curt COURANT.NB.
MUSIQUE: Jacques IBERT.
MONTAGE: Boris LEWIN.99mn.
DECORS: Georges WAKHEVITCH, assistant Maurice COLASSON.
SON: Emile LAGARDE.
CAMERA: André BAC, Maurice PECQUEUX, Albert VIGUIER.
SCRIPT: GAËTANE.
AST du REALISATEUR: Henri CALEF.
INTERPRETES: Viviane ROMANCE (Safia), Marcel DALIO (Matteo), Louis JOUVET (Rossignol), Pierre RENOIR (André Chervin), Jany HOLT (Greta), Gina MANES (Olga), Florence MARLY (Diana), FREHEL (Rosina, la logeuse)
SUJET: Safia est prostituée dans le quartier réservé de Sfax. Matteo le Maltais, vagabond poète à ses heures, la rencontre et s’en éprend. Elle s’en amuse d’abord. Puis, touchée, elle accepte de quitter le quartier réservé et d’aller vivre avec Matteo dans la maison de son vieux père, Ibrahim. Un enfant va naître. Il faut de l’argent. Matteo se fait contrebandier, a des ennuis, ne revient pas. Chassée dans le désert par Ibrahim, qui la déteste, Safia est recueillie par un archéologue français, André Chervin….38 : La Maison du Maltais de Pierre Chenal : Rossignol, agence de filature
1938 : L’Alibi de Pierre Chenal : commissaire Calas
REALISATION: Pierre CHENAL.
SCENARIO: Jacques COMPANEEZ, Pierre CHENAL, Herbert JUTTKE, idée de Marcel ACHARD.
DIALOGUE: Marcel ACHARD.
IMAGE: Ted PAHLE.NB.
MUSIQUE: Georges AURIC (orchestrale), Jacques DALLIN (jazz), direction d’orchestre
DIRECTION de la PRODUCTION: Joseph NASH, Raymond BLONDY.
PRODUCTION: BUCHOVZER, NASH, Tellus Film.FRANCE, 1937.
INTERPRETES: Louis JOUVET (le commissaire Calas), Erich Von STROHEIM (Pr.Winckler), Jany HOLT (Hélène Ardouin), Albert PREJEAN (André Laurent), Margo LION (Dany), Roger BLIN (Eddy Kretz), Philippe RICHARD (Gordon), Florence MARLY (son amie), Foun SEN (l’assistante de Winkler)
SUJET: Le professeur Winckler, célèbre télépathe, s’est installé à Paris, où il présente avec succès son numéro au cabaret Fémina. Un soir, au cours d’une représentation, il remarque parmi les spectateurs l’Américain Gordon, qui fut jadis l’amant de son épouse et dont il a juré de se venger. Gordon le sait et s’enfuit à la vue de son ennemi. Mais Winckler se lance à sa poursuite, le rejoint et l’abat impitoyablement. Désireux de se ménager un alibi, le professeur offre vingt mille francs à Hélène, une entraîneuse de la boite, pour qu’elle affirme avoir passé la nuit avec lui. Ignorant encore qu’un crime a été commis, la jeune femme accepte, se contentant du motif vague
1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret : M. Lambertin, professeur de théâtre
REALISATION: Marc ALLEGRET.
SCENARIO: Henri JEANSON, André CAYATTE.
DIALOGUE: Henri JEANSON.
IMAGE: Christian MATRAS, Robert JUILLARD.
MUSIQUE: Georges AURIC.
MONTAGE: Yvonne MARTIN 99mn.
DECORS: Alexandre TRAUNER (maquettes), Jacques KRAUSS.
SON: Georges LEBLOND.
CAMERA: Ernest BOURREAUD, BONTEMPS.
SCRIPT: Madeleine LEFEVRE.
MAQUILLAGE: MIJISSKY.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Lambertin), Claude DAUPHIN (François Polti), Odette JOYEUX (Cécilia Prieur), André BRUNOT (Fernand Grenaison, le blanchisseur), Janine DARCEY (Isabelle Didier), Julien CARETTE (Lurette, le journaliste), Marcel DALIO (le juge), Mady MADE (Denise, une lingère), Noël ROQUEVERT (Pignolet)

SUJET: Isabelle Didier, nièce de blanchisseuse, vient d’être admise au concours préparatoire à l’examen du Conservatoire. L’année précédente, François a donné la réplique à Cecilia. Ils se retrouvent tous les trois dans la classe du Pr.Lambertin. Bientôt, François, connu comme volage, s’éprend d’Isabelle alors qu’il est aimé de Cécilia. Il devient guide d’une agence pour touristes esseulées afin d’aider Isabelle, sans le sou.
La jalousie ronge Cécilia, qui choisit de présenter au concours une scène d’une pièce où l’héroïne meurt empoisonnée. François est devenu l’amant d’Isabelle. Alors qu’il est avec elle, son agence le convoque d’urgence. Il s’aperçoit que sa cliente n’est autre que Cécilia, qui le garde toute la nuit, après avoir prévenu Isabelle….
1938 : Le Drame de Shanghai de Georg Wilhelm Pabst : Ivan, aventurier et amant de Kay Murphy
Sujet : A Shanghai, l’émigrée russe Kay est chanteuse dans une boite de nuit. Elle sous l’emprise d’une organisation politique secrète, le Serpent noir, aux activités criminelles. Kay a une fille qu’elle a placée dans un pensionnat de Hong Kong. Ayant achevé ses études, elle vient rejoindre sa mère qu’elle n’a pas vue depuis sept ans… Film français, Le drame de Shanghai est adapté d’un rom
an d’Oscar Paul Gilbert. L’espionnage et l’exotisme étaient, en ces années trente, tous deux très en vogue. Hélas, l’atmosphère manque d’intensité et le film peine à convaincre. Le jeu des acteurs paraît bien rigide, surtout celui de Christiane Mardayn, actrice autrichienne dont la grande beauté lui donne néanmoins une belle présence à l’écran. Louis Jouvet ne semble pas bien à son aise (ce qui toutefois va bien avec son personnage qui est, lui-même, très mal à l’aise avec le rôle qu’il doit jouer). Le drame de Shanghai a cependant pour lui les dialogues d’Henri Jeanson et quelques belles scènes, et même de très belles comme celle de la mort de xxx(1) dans la foule à la fin du film, une scène franchement inoubliable.
Le Monde, l’Oeil sur l’Ecran
1938 : Éducation de prince de Alexandre Esway : René Cercleux
Avec :Louis Jouvet : René Cercleux, cynique et distingué, précepteur de Sacha à qui il doit donner son éducation de prince. Elvire Popesco : La reine Sophie de Silistrie, mère de Sacha et fort tempérament, Josette Day : Marianne Honorat, étudiante en chimie éprise de Sacha, Robert Lynen : Le prince Alexandre « Sacha » Gregorieff, héritier du trône de Silistrie, élevé en exil à Paris et fort loin des préoccupations dynastiques. Amoureux de Marianne.

- Elvire Popesco
Un financier ayant de gros intérêts à défendre en Silistrie imagine d’y remettre un roi sur le trône. Justement, l’héritier légitime poursuit ses études à Paris. Il subit son éducation de prince et lorsqu’il entre dans sa capitale, il a la joie d’y retrouver une de ses camarades de cours dont il était amoureux. Mais fera-t-elle une princesse digne de ce rang ?
Longeant la nef solennelle après le couronnement, Marianne ne peut s’empêcher de demander à Alexandre (Sacha le Prince:
— « Vous croyez vraiment que je serai une reine… convenable ?
— Qu’est-ce que vous savez faire ?répond Sacha.
— Les pull-overs, la cuisine bourgeoise et les équations au troisième degré.
— C’est plus qu’il n’en faut ! » conclut le nouveau roi de Silistrie.
1938 : Hôtel du Nord M. Edmond, le truand maquereau
EALISATION: Marcel CARNE.
SCENARIO: Henri JEANSON, Jean AURENCHE, roman d’Eugène DABIT.
DIALOGUE: Henri JEANSON.
IMAGE: Armand THIRARD.NB.
MUSIQUE: Maurice JAUBERT.
DECORS: Alexandre TRAUNER.
COSTUMES: Lou TCHIMOUKOV.
SON: Marcel COURMES.
INTERPRETES: ARLETTY (Raymonde), Louis JOUVET (Edmond), ANNABELLA (Renée), Jean-Pierre AUMONT (Pierre), André BRUNOT (Emile Lecouvreur), Paulette DUBOST (Ginette Trimaux), Jane MARKEN (Louise Lecouvreur), Henri BOSC (Nazarède), ANDREX (Kenel), Bernard BLIER (Prosper Trimaux, l’éclusier), François PERIER (Adrien),
SUJET: Pierre et Renée ont décidé de mourir ensemble. Ils louent une chambre à l’hôtel du Nord où l’on fête ce soir-là la communion de la fille du gardien du square voisin.

- Louis Jouvet et Arletty
Pierre veut être l’exécuteur, mais, devant le corps ensanglanté de sa compagne, il n’a pas le courage de retourner l’arme contre lui. Leur voisin a entendu la détonation et, pourtant, il laisse fuir le jeune homme. Cependant, Renée n’est pas morte. On la sauve et Pierre se retrouve en prison. La jeune fille s’installe alors à l’hôtel pour attendre son retour. Là, elle découvre des gens étranges, comme ce monsieur Edmond qui, pour échapper à d’anciens complices qui le traquent, lui propose de fuir en sa compagnie. Mais, au dernier moment, Renée va se dérober….À l’hôtel du Nord, situé face à l’écluse des Récollets, le long du canal Saint-Martin à Paris, patrons (le couple Lecouvreur) et clients, notamment l’éclusier Prosper Trimaux et sa femme, sont réunis autour de la table pour fêter joyeusement une communion.
Voir l’article très complet du blog « Mon cinéma à moi »; lien ci-dessous.
http://moncinemaamoi.blog/2018/02/04/hotel-du-nord-marcel-carne-1938/
1939 : La Fin du jour de Julien Duvivier : Saint-Clair, l’ex-don Juan
REALISATION: Julien DUVIVIER.
SCENARIO: Charles SPAAK, Julien DUVIVIER.
DIALOGUE: Charles SPAAK.
IMAGE: Christian MATRAS.NB.
MUSIQUE: Maurice JAUBERT.
INTERPRETES: Victor FRANCEN (Gilles Marny), Michel SIMON (Cabrissade), Louis JOUVET (Raphaël Saint-Clair), Madeleine OZERAY (Jeannette), Gabrielle DORZIAT (Mme Chabert), Alexandre ARQUILLERE (M.Lucien), Arthur DEVERE (le régisseur), SYLVIE (Mme Tusini), Jean JOFFRE (M.Philémon), Charles GRANVAL (Deaubonne), Pierre MAGNIER (M.Laroche), Mme LHERBAY (Mme Philémon), Jean COQUELIN (Delormel), Auguste BOVERIO (le curé), Gaston JACQUET (Lacour)

- Madeleine Ozeray et Louis Jouvet
Un hospice privé de Provence recueille les comédiens impécunieux en fin de carrière. Ils y ressassent leurs échecs, leurs amertumes et s’enfoncent dans la résignation. Raphaël Saint-Clair, qui a connu tous les succès, en amour comme au théâtre, vient s’y installer à son tour, après d’ultimes adieux. Son arrivée à Saint-Jean-la-Rivière ranime certaines rancoeurs. Raphaël commence par séduire Jeannette, la bonne, au caractère ingénu et fragile, et manque de la mener au suicide. Le drame est évité de justesse, grâce à la prévoyance de Marny, le maître de maison. Cabrissade, qui a toujours vécu à l’ombre des grands acteurs, décède alors qu’il tentait de jouer une dernière fois.
Lien ci-dessous vers un article remarquable et très complet sur ce film dans le blog « Mon cinéma à moi »
https://moncinemaamoi.blog/2018/09/16/la-fin-du-jour-julien-duvivier-1939/
1939 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier : Georges, dit l’étudiant, ami de David

1939 : Sérénade de Jean Boyer : baron Hartmann

Réalisation : Jean Boyer (réalisateur Sérénade)
Auteurs & scénaristes : Jacques Companéez (scénario) , Max Maret (scénario) , Ernest Neuville (adaptation) et Pierre Wolff (dialogues)
Comédiens :
– Bernard Lancret (Franz Schubert) –
– Louis Jouvet (Le baron Hartmann)
– Madeleine Suffel (Anny)
– Auguste Bovério (Beethoven)
Sérénade : Synopsis
Les amours romancées de Schubert avec une danseuse anglaise qui le quitte pour ne pas entraver sa vocation artistique.
1941 : Le tournage de l’Ecole des femmes – Film interrompu et inachevé de Max Ophüls avait lieu dans la salle de l’opéra de Genève
Le film fut rapidement interrompu sans doute à cause des désaccords qui avaient surgi entre Jouvet, d’une part, Ophüls et Madeleine Ozeray, d’autre part. Les scènes tournées, plus nombreuses qu’il n’a été dit (entre 20 et 25% du film), semblent avoir totalement disparu.
1940 : Volpone de Maurice Tourneur : Mosca, l’homme à tout faire de Volpone
REALISATION: Maurice TOURNEUR.
SCENARIO: Jules ROMAINS, adaptation Stefan ZWEIG, pièce de Ben JOHNSON.
DIALOGUE: Jules ROMAINS.
IMAGE: Armand THIRARD.NB.
MUSIQUE: Marcel DELANNOY, direction d’orchestre Roger DESORMIERES.
INTERPRETES: Harry BAUR (Volpone), Louis JOUVET (Mosca), Fernand LEDOUX (Corvino), Jacqueline DELUBAC (Colomba), Marion DORIAN (Canina), Jean TEMERSON (Voltore), Alexandre RIGNAULT (Léone), Charles DULLIN (Corbaccio), Robert SELLER (le chef des sbires), Louis FREMONT (le juge), Pierre SABBAGH (un page)

- Volpone, Harry Baur, Louis Jouvet
SUJET: Volpone, armateur levantin, vit à Venise. Sa grande passion, c’est l’or. Le bruit ayant couru qu’il était ruiné, ses créanciers le font jeter en prison. Il y fait la connaissance de Mosca qui lui promet son appui s’il redevient riche. Un coup de chance fait que Volpone retrouve ses millions. Alors, utilisant Mosca, il monte un magistrale escroquerie.
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Volpone, Louis Jouvet, Harry Baur
Il se fait passer pour moribond afin de duper ses « amis » qu’il a couchés sur son testament, suscitant ainsi de leur part de magnifiques cadeaux. L’usurier Corbaccio déshérite son fils, le marchand Corvino lui livre sa propre épouse, cependant que Volpone promet le mariage à la courtisane Colomba….
1940 : Untel Père et Fils de Julien Duvivier : Pierre Froment (le père) et son fils Félix
Avec Raimu, Michèle Morgan, Louis Jouvet, Fernand Ledoux, Louis Jourdan
Scénario : Marcel Achard, Julien Duvivier et Charles Spaak
Musique : Jean Wiener

Histoire d’une famille française, les Froment, à travers quatre générations entre 1871 et 1939 au cours d’une période secouée par trois guerres contre l’Allemagne. Des trois enfants d’un homme qui en 1871 donna sa vie pour son pays, l’un a continué la lignée des patriotes, l’autre a été un bâtisseur, la fille s’est consacrée aux autres après avoir élevé seule ses frères. Pourtant tous ne sont pas des héros.
1946 : Un revenant de Christian-Jaque : Jean-Jacques Sauvage, directeur d’une troupe de ballet
Avec Avec Louis
Jouvet (Martin Sauvage), Gaby Molrlay (Geneviève), François Perrier (François Nizard), Jean Brochard (Jérôme Nizard), Louis Seigner (Edmond Gonin), Marguerite Moreno (Jeanne, la tante), Ludmila Tchernia (Karina)
L’intrigue : Jean-Jacques Sauvage revient à Lyon après vingt ans d’absence. Il présente au théâtre des Célestins, le spectacle de danse dont il est le directeur de ballet.
Vingt ans plus tôt, à la demande de Jérôme, le fils d’une famille de riches soyeux, Edmond avait tiré sur Jean-Jacques alors qu’il se rendait dans la chambre de la sœur de Jérôme. Le temps a passé, Jean-Jacques a dû quitter la ville, Edmond a épousé Geneviève et Jérôme a repris l’entreprise familiale. Jean-Jacques n’a rien oublié et revient pour régler ses compte.
1947 : Les Amoureux sont seuls au monde de Henri Decoin : Gérard Favier, célèbre compositeur
REALISATION: Henri DECOIN.
SCENARIO: Henri JEANSON.
DIALOGUE: Henri JEANSON.
IMAGE: Armand THIRARD.NB.
MUSIQUE: Henri SAUGUET.
LYRIQUES: « Les amoureux sont seuls au monde », de Henri SAUGUET (musique), par Renée DEVILLERS.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Gérard Favier), Dany ROBIN (Monelle Picart), Philippe NICAUD (Jules Picart), Renée DEVILLERS (Sylvia Favier), Fernand-RENE (Michel Picart), Léo LAPARA (Ludo), Emile DRAIN, Jean HEUZE (les critiques), Geneviève MOREL (la bonne des Picart), Hélène DARTIGUE (la grand-mère), Brigitte AUBER (Christine), Robert LEFORT (un garçon d’honneur)
SUJET: Célèbre compositeur de musique, Gérard Favier retourne avec son épouse Sylvia, qu’il a épousée dix-huit ans plus tôt, sur les lieux de leurs premières amours. En revenant de ce pélerinage sentimental, le musicien entend des notes s’échapper d’une fenêtre, et reconnaît l’une de ses oeuvres.

- Dany Robin et Louis Jouvet
Favier est immédiatement impressionné par la virtuosité de l’interprète. Il frappe à la porte et fait ainsi la connaissance de Monelle Picart, une jeune élève du Conservatoire. Le musicien propose à Monelle, qui connaît déjà par cœur tout son répertoire, de la pousser dans la carrière des solistes. Les mois passent et la petite pianiste confirme largement tous les espoirs placés en elle par Favier….
1947 : Copie conforme de Jean Dréville : M. Dupon, homme tranquille et Ismora le cambrioleur
Film de Jean Dréville (France, 1946). Scénario : Jacques Companéez et Henri Jeanson. Avec Louis Jouvet : Gabriel Dupon/Manuel Ismora. Suzy Delair : Coraline. Jean-Jacques Delbo : Oscar.

- Louis Jouvet, Monsieur Dupon
Un cambrioleur, as du déguisement, échappe à la police, mais des témoignages amènent à l’arrestation d’un modeste représentant de commerce. Ce dernier est bientôt relâché et découvre qu’il est le sosie parfait du voleur. Les deux hommes s’associent. Dupon fournira l’alibi imparable…
De Pomme d’amour, en 1932, à La Sentinelle endormie, en 1966, Jean Dréville a traversé plus de trente ans de cinéma français, touchant à tous les genres, travaillant avec les plus grands acteurs et réalisant quelques perles rares comme Le Joueur d’échecs (1938), La Ferme du pendu (1945) ou encore ce Copie conforme.
Construits autour d’un Louis Jouvet grandiose, tour à tour modeste employé et cambrioleur hautain, le scénario solide et les dialogues piquants d’Henri Jeanson habillent cette fantaisie policière de délicieux moments. Le thème du double est traité avec beaucoup d’habileté, et la technique des caches utilisée par le réalisateur pour faire se rencontrer Ismora et Dupon dans un même plan se révèle remarquable. L’humour pimenté d’une pointe de cynisme, la vitalité de Suzy Delair, trépidante jeune femme touchée par l’amour, et le débutant Jean Carmet, tout concourt au plaisir dans ce petit joyau du genre.
Télérama
1947 : Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot : l’inspecteur Antoine
REALISATION: Henri-Georges CLOUZOT.
SCENARIO: Henri-Georges CLOUZOT, Jean FERRY, roman de Stanislas André STEEMAN, « Légitime défense ».
DIALOGUE: Henri-Georges CLOUZOT.
IMAGE: Armand THIRARD.NB.
MUSIQUE: Francis LOPEZ, Albert LASRY.
LYRIQUES: « Avec son tralala », « Danse avec moi », d’André HORNEZ (paroles), Francis LOPEZ (musique), par Suzy DELAIR.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Insp.Antoine), Bernard BLIER (Maurice Martineau), Suzy DELAIR (Marguerite Martineau, ‘Jenny Lamour’), Charles DULLIN (Brignon), Simone RENANT (Dora Monier), Jeanne FUSIER-GIR (la dame du vestiaire), Pierre LARQUEY (Emile Lefort, le chauffeur de taxi), Raymond BUSSIERES (Albert, un truand), René BLANCARD (le chef de la PJ), Jean DAURAND (Insp.Picard), Robert DALBAN (Paulo, le voleur de voitures), Claudine DUPUIS (Manon, la prostituée arrêtée), Paul DEMANGE (l’inspecteur qui emmène Albert), Henry NIEL (l’inspecteur avec la dinde), Bob INGARAO (un inspecteur auxiliaire), NUMES fils (l’inspecteur qui fait la quête), Charles BLAVETTE (Poitevin), François JOUX (Faillard, le juge d’instruction), Gilberte GENIAT (Mme Beauchamp, la concierge), Léo LAPARA (Insp.Marchetti), Jean SINOËL (le vieux journaliste), Henri ARIUS (Léopardy, l’auteur compositeur), Dora DOLL (Léa, la copine de Paulo), Jacques GRETILLAT (Auguste, un chanteur)
NOTES: Prix international de la mise en scène à la Biennale de Venise (1947).

- Louis Jouvet, Bernard Blier
Issue de milieux modestes, la chanteuse Jenny Lamour est bien décidée à faire une belle carrière dans le music-hall. Elle accepte un rendez-vous avec un producteur libidineux qui lui fait miroiter un contrat. Elle déclenche ainsi la colère de son mari jaloux, Maurice, qui profère des menaces de mort à l’endroit du producteur… Quai des Orfèvres est le premier film tourné par Clouzot après la Libération . Il revient au genre policier et adapte à nouveau un roman de Stanislas-André Steeman . Mais ici, ce n’est pas tant l’intrigue policière qui est le point fort du film, c’est la peinture des personnages dans leur environnement sentimental et social. Les quatre personnages principaux, très différents, sont des personnages complexes, à plusieurs facettes, dont le comportement est régi des forces parfois contradictoires. Grand perfectionniste, Clouzot les replace dans leur élément naturel qu’il décrit avec force détails. La photographie est superbe, Simone Renant et l’éclatante Suzy Delair en sont les premières bénéficiaires. Louis Jouvet est très juste dans son jeu. Quai des Orfèvres dépasse le simple cadre du film policier. C’est un film très humaniste.
L’Oeil sur l’Ecran
1948 : Entre onze heures et minuit de Henri Decoin : l’inspecteur Carrel, sosie de Vidauban
REALISATION: Henri DECOIN.
SCENARIO: Marcel RIVET, Henri DECOIN, roman de Claude LUXEL, « Le sosie de la morgue ».
DIALOGUE: Henri JEANSON.
IMAGE: Nicolas HAYER.NB.
MUSIQUE: Henri SAUGUET.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Insp. Carrel), Madeleine ROBINSON (Lucienne Lusigny), Léo LAPARA (Insp.Perpignan), Jean MEYER (Victor), Monique MELINAND (Irma, la servante), Robert ARNOUX (Rossignol, l’associé), Gisèle CASADESUS (Florence), Anne CAMPION (Tonia), Jacques MOREL (Bouture), Robert VATTIER (Charly, le patron du bistrot)
SUJET: A quelques heures d’intervalle, deux crimes sont commis. La deuxième victime, le trafiquant Vidauban, est le parfait sosie de l’inspecteur Carrel, qui est chargé de l’affaire. Le policier va se servir de cette ressemblance pour essayer d’éclaircir le mystère. N’hésitant pas à se faire passer pour le mort, il entre en contact avec les familiers de celui-ci. Il découvre ainsi l’univers peu reluisant dans lequel évoluait le trafiquant, ainsi que les activités louches qu’il menait avec des gangsters. Cependant, l’enquéte prend une nouvelle orientation lorsque Carrel rencontre Lucienne, une jeune femme qui était amoureuse de Vidauban. Cette dernière ne semble pas être dupe….
1948 : Lady Paname de Henri Jeanson : M. Gambier, dit Bagnolet
REALISATION: Henri JEANSON.
SCENARIO: Henri JEANSON.
DIALOGUE: Henri JEANSON.
IMAGE: Robert LeFEBVRE.NB.
MUSIQUE: Georges Van PARYS.
MONTAGE: Roger DWYRE, assistante Françoise JAVET.100mn.
DECORS: Jean d’EAUBONNE, assistant Jacques GUT.
COSTUMES: Georges ANNENKOFF, Madeleine RABUSSON.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Mr.Gambier, ‘Bagnolet’), Suzy DELAIR (Raymonde Bosset, ‘Caprice’), Jane MARKEN (Mme Gambier), Henri GUISOL (Jeff), Raymond SOUPLEX (Arsène Marval), Germaine MONTERO (Mary-Flot), Camille GUERINI (Auguste Bosset, le père), Georges DOUKING (l’envoyé de Fred), Henri CREMIEUX (Milso, le directeur de l’Olympian), Monique MELINAND (Costa, l’accompagnatrice), Véra NORMAN (Oseille), Claire OLIVIER (Mme Bosset mère), Odette LAURE (la prostituée qui aborde Marval), Huguette FAGET (Claire, l’amie de Marcel), Maurice NAZIL/Maurice NASIL (Chacaton, le président de la ligue)

Suzy Delair et Louis Jouvet
SUJET: Caprice est une chanteuse sans emploi. Le départ d’une petite diva et la colère d’un directeur la font engager en vedette à l’Olympia. Elle chante une chanson de Jeff et s’impose aussitôt. Son surnom est tout trouvé: elle s’appellera ‘Lady Paname’. Jeff est un camarade d’enfance. Lui et Caprice s’aiment, mais le jeune homme veut conserver sa liberté et rompt après une aventure. Bagnolet, un photographe anarchiste qui vit en philosophe entre son épouse et sa jeune maîtresse, entreprend de les rapprocher. Les erreurs de Marcel, le frère de Caprice, lui donnent l’occasion d’intervenir….
1949 : Miquette et sa mère de Henri-Georges Clouzot : Monchablon directeur d’une troupe de théâtre
REALISATION: Henri-Georges CLOUZOT.
SCENARIO: Henri-Georges CLOUZOT, Jean FERRY, pièce de Robert de FLERS, Gaston de CAILLAVET.
DIALOGUE: Henri-Georges CLOUZOT.
IMAGE: Armand THIRARD.NB.
MUSIQUE: Albert LASRY (direction d’orchestre), airs de la Belle Epoque.
INTERPRETES: Louis JOUVET (Monchablon), BOURVIL (Urbain De La Tour-Mirande), Danièle DELORME (Miquette Grandier), Mireille PERREY (Mme Grandier), Saturnin FABRE (Aldebert de la Tour-Mirande), Pauline CARTON (Perrine, la servante), Jeanne FUSIER-GIR (Mlle.Poche), Madeleine SUFFEL (Noémie)
SUJET: Une petite ville de province, en 1900. Miquette Grandier, 18 ans, fille d’une buraliste, rêve de devenir comédienne. Une tournée théâtrale, dirigée par le vieux Monchablon, suscite son admiration : elle décide aussitôt de monter à Paris. Ce qu’elle fait bientôt, en compagnie de sa mère, la veuve Grandier, et sous la protection du marquis de la Tour-Mirande. Pour Urbain, le neveu du marquis, un grand benêt timide qui lui a déclaré sa flamme, délaissant la riche héritière qu’il était sur le point d’épouser, ce départ est une catastrophe. Ne va-t-il pas perdre définitivement sa chère et tendre ? Mais Urbain retrouve «sa» Miquette à l’occasion d’une tournée à Evian. C’est là que tout va se jouer….
1949 : Retour à la vie – Sketch « Le Retour de Jean » de Henri-Georges Clouzot : Jean Girard, ancien déporté1951 :

Le Retour à la vie est un film noir dont l’initiative revient au producteur Jacques Roitfeld, à qui l’on doit notamment Copie Conforme de Jean Dréville avec Louis Jouvet. Marqué par le retour à la liberté de milliers de soldats et de déportés entre 1944 et 1945, Jacques Roitfeld a été sensible au douloureux problème de leur réinsertion dans la vie civile par l’extrême difficulté de la reprise d’une activité normale.
Troisième sketch : LE RETOUR DE JEAN d’Henri-Georges Clouzot – Louis Jouvet : Jean Girard, blessé de guerre, Monette Dinay : Juliette, Jeanne Pérez : La mère de famille, Germaine Stainval : Une pensionnaire, Cécile Dylma : La serveuse, Noël Roquevert : Le commandant, Jean Brochard : L’hôtelier, Léo Lapara : Bernard, le médecin.
Pour voir l’intégralité de l’article suivre le lien ci-dessous de moncinemaamoi
https://moncinemaamoi.info/2016/05/08/retour-a-la-vie-cayatte-lampin-clouzot-dreville-1949/
1951 : Knock de Guy Lefranc :et tiré de la pièce de théâtre Knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains.

Voulant assurer le triomphe de la médecine qu’il fait passer avant l’intérêt des malades, et souhaitant devenir le maître des habit
ants du village et de ses environs, le docteur Knock arrive à Saint-Maurice pour succéder au docteur Parpalaid, brave honnête homme mais dont la clientèle est rare. L’état de santé du pays est excellent. Se rendant compte qu’il a été dupé par son prédécesseur, mais loin de se décourager, Knock fait comprendre à chaque patient qui se presse à ses consultations que tout bien portant est un malade qui s’ignore. Le résultat ne se fait pas attendre. Tout le village se retrouve au lit ; l’hôtel est transformé en clinique et même Parpalaid revenu temporairement, doit s’aliter, inquiet à son tour pour sa santé, à la suite du « diagnostic » du docteur Knock, ce dernier ayant réussi à le persuader qu’il était en mauvaise santé.
1951 : Une histoire d’amour de Guy Lefranc : l’inspecteur Ernest Plonche
Dans un terrain vague sont découverts les corps de deux amoureux : Jean, aide-comptable, et Catherine, fille d’un riche industriel. Le suicide est évident mais
l’investigation de l’inspecteur Plonche révèle la responsabilité des deux familles.
L’inspecteur Plonche enquête sur le suicide des deux jeunes gens, Catherine Mareuil et Jean Bompart. Le père de Jean, Auguste sculpteur raté et alcoolique, lui explique que son fils était sur le point d’épouser Catherine, fille de riches industriels. Ces derniers grands bourgeois, ont tout fait pour empécher cette union…
Comédie dramatique
Dany Robin : Catherine
Daniel Gélin : Jean
Louis Jouvet : l’inspecteur Plonche

Dany Robin et Daniel Gélin
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